J’ai eu l’occasion d’intervenir ce samedi à la conférence interparlementaire européenne de solidarité avec le peuple sahraoui par le Comité Belge de soutien au peuple Sahraoui. Dans ma vie passée de militant pour la paix et la démocratie, j’ai pu visiter les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie. Cette rencontre m’a profondément marqué.
La récente intervention des forces armées marocaines dans la zone tampon de Guerguerat, ainsi que l’accord indigne signé la semaine dernière entre Donald Trump et Mohammed VI, échangeant les droits des Palestiniens contre les droits des Sahraouis, oppression pour oppression, laisse craindre à un regain de tensions dans la Région.
Mais que peut-on espérer d’autre en laissant une situation injuste pourrir pendant quarante ans ? L’ONU qui a réitéré ce vendredi l’affirmation du droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies semble cependant toujours aussi impuissante. Il est grand temps que partout dans le monde s’élève des protestations et que des actions soient menées pour que le droit international soit respecté et que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui soit enfin rencontré.